Problématique de la résistance antimicrobienne et ozonation
L’OMS (World Health Organization) vient de lancer une alerte sur la diminution, voire la disparition, de l’efficacité des antimicrobiens dans le traitement des bactéries, des virus, des champignons et des parasites. Il s’agit d’une menace mondiale classée parmi les 10 premières !
La résistance de ces organismes s’est développée du fait de leur adaptation et de ses mutations vis-à-vis des traitements classiques.
En conséquence les médicaments antimicrobiens deviennent peu ou prou inefficaces. Il en découle des difficultés dans le traitement des pathologies et des contraintes d’hospitalisations plus longues. Dans certains cas il existe une impossibilité de traitement performant.
Il s’agit actuellement d’une problématique mondiale et particulièrement sur certains continents. Les services de Santé de nombreux pays sont à la recherche de solutions.
Comment l’ozone peut il participer à la lutte contre les RAM (Résistance Aux Antimicrobiens) ?
Bien entendu l’utilisation de l’ozone ne s’apparente pas à un médicament bien que son utilisation par le biais de l’ozonothérapie (thérapie à l’ozone) ouvre des voies non négligeables. Mais il ne s’agit pas d’aborder l’ozone en tant que médicament, il s’agit d’un débat de longue date… Il peut cependant s’agir dans ce cas d’une alternative aux antibiotiques et aux antiviraux destinés aux humains.
L’ozone a donc cet avantage de ne pas être…un médicament !
La désinfection à l’ozone en amont
La capacité de de l’ozone à désinfecter et éliminer les virus, les bactéries, les champignons et les moisissures n’est plus à démontrer. Son usage sous forme gazeuse ou sous forme d’eau ozonée permet de réaliser des traitements des volumes, des surfaces, des objets ou des textiles. Avec une efficacité supérieure à 99%, son application est 50% plus performante que le chlore et il agit 3 000 fois plus vite. C’est un fait prouvé scientifiquement. Son application dans de nombreux domaines en est la confirmation (traitement de l’eau, agroalimentaire, blanchisserie, domaine de la santé…).
Son utilisation est également très probante pour le traitement des animaux ou des plantes. Qu’il s’agisse de son usage sous forme d’irrigation, d’arrosage, de traitement foliaire ou de crèmes et d’huiles ozonées, de nombreux secteurs le mettent en place.
A ce titre le traitement des eaux est la solution performante qui permet de traiter en amont les risques. L’eau est le principal vecteur d’agents microbiens dans le monde et notamment dans les pays qui manquent d’eau potable. De nombreuses installations de traitement à l’ozone voient le jour du fait de son excellent rapport efficacité/installation/maintenance.
Contre quels pathogènes l’ozone est il efficace ?
L’ozone est un oxydant puissant qui permet de détruire de nombreux pathogènes. Les tests réalisés par les fabricants sont sans appel. La désinfection à l’ozone permet d’intervenir sur ( liste non exhaustive ) :
- Les virus (SRAS, Rotavirus/grippe, gastro-entérite, E.coli, légionellose, hépatitechovirus…
- Les bactéries (salmonelle, staphylocoque, streptocoque, bacilles, listéria…)
- Les champignons (Aspergillus, botrytis…)
- Les spores et agents allergènes
- Les moisissures
- Les kystes
- Les levures (Candida, saccharomyces…)
- Les odeurs (tabac, déchets, sueurs…)
- Les Composants Organiques Volatils (COV)
En conclusion concernant l’usage de l’ozone
Il est toujours bon de tenir compte de l’adage : « Mieux vaut prévenir que guérir ». La prévention et le traitement en amont sont les seules solutions actuelles pour endiguer cette évolution. Faire moins appel aux médicaments permet de limiter les risques d’accoutumance des microbes.
Culturellement et structurellement la majorité des personnes maintiennent une utilisation des produits « classiques » bien que ceux-ci puissent se révéler néfastes pour la santé et l’hygiène. L’ozone, de par sa nature, n’a pas d’impact environnemental et ne laisse aucun résidus après application.