EFFICACITÉ DE L’OZONE POUR LA DÉSINFECTION
L’ozone désinfecte en oxydant et en détruisant les parois cellulaires des micro-organismes. Son action est efficace sur de nombreux agents infectieux.
A titre d’exemple voici un schéma ci-dessous qui démontre le taux d’efficacité en fonction de la durée d’application avec un générateur d’ozone. Ce test a été réalisé avec un générateur d’ozone SILVER 4000 mg/h dans un local de 20 m2. Le résultat atteint est de 99.9%.
De nombreuses études récentes, et en lien avec l’actualité, ont confirmé l’efficacité de l’ozone contre le COVID-19 avec des concentrations faibles et modestes. Les différents résultats sur la désinfection à l’ozone du coronavirus sont accessibles ci-dessous :
- https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-ozone-idUSKBN25M0SO : Le groupe de recherche de l’Université médicale de Nara et le MBT Consortium (Entreprises participant à la recherche sur les maladies infectieuses : QOL Corporation, Sanyu Shoji Corporation et Tamurateko Corporation) ont confirmé l’inactivation du COVID-19 par l’exposition au gaz ozone pour la première fois au monde.
- https://www.journalofhospitalinfection.com/article/S0195-6701(20)30464-3/fulltext
- https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/jmv.26636
- https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/01919512.2020.1795614
Lire aussi d’autres études dans notre rubrique Études et recherches sur l’utilisation de l’ozone.
D’autre part des tests ont été réalisés et ont obtenu la validation de l’efficacité de l’ozone contre le Coronavirus en France notamment chez des prestataires de services.
Son efficacité est également prouvée pour le traitement de l’eau et son usage est très répandu comme par exemple ci-dessous dans l’usine de production d’eau potable d’Itteville dans l’Essonne.
En conclusion, une désinfection à l’ozone ne nécessite pas des concentrations importantes de gaz pour obtenir un résultat optimal pour détruire ou inactiver les virus.
D’une manière générale l’ozone est efficace sur :
- Les virus (Coronavirus, SRAS, Rotavirus/grippe, gastro-entérite, E.coli, légionellose, hépatitechovirus…
- Les bactéries (salmonelle, staphylocoque, streptocoque, bacilles, listéria…)
- Les champignons (Aspergillus, botrytis….)
- Les spores et agents allergènes
- Les moisissures
- Les kystes
- Les levures (Candida, saccharomyces…)
- Les odeurs (tabac, déchets, sueurs…)
- Les Composants Organiques Volatils (COV)
Ci-dessous la liste précise, non exhaustive, des éléments sur lesquels l’ozone a une action reconnue de destruction et d’inactivation.
LES VIRUS
- Coronavirus ( Lire l’article récent sur l’efficacité de l’ozone sur le COVID-19)
- Adénovirus (type 7a)
- Bactériophage (E. coli)
- Coxackie A9, B3 et B5
- Cryptosporidium
- Echovirus 1, 5, 12 et 29
- Encéphalomyocardite
- Hépatite A
- VIH
- GD V11 Virus
- Hépatite infectieuse
- Grippe (ex. SRAS, MERS, COVID-19)
- Legionella pneumophila
- Virus de la polio (Poliomyelitus) 1, 2 et 3
- Rotavirus
- Parvovirus
- Mosaïque du tabac
- Stomatite vésiculaire
LES BACTÉRIES
- Achromobacter butyri NCI-9404
- Aeromonas harveyi NC-2
- Aeromonas salmonicida NC-1102
- Bacillus anthracis
- Bacillus cereus
- B. coagulans
- Bacillus globigii
- Bacillus licheniformis
- Bacillus megatherium sp.
- Bacillus paratyphosus
- B. prodigiosus
- Bacillus subtilis
- B. stearothermophilus
- Clostridium botulinum
- C. sporogenes
- Clostridium tetoni
- Cryptosporidium
- Coliphage
- Corynebacterium diphthriae
- Eberthella typhosa
- Endamoeba histolica
- Escherichia coli
- Flavorbacterium SP A-3
- Leptospira canicola
- Listeria
- Micrococcus candidus
- Micrococcus caseolyticus KM-15
- Micrococcus spharaeroides
- Mycobacterium leprae
- Mycobacterium tuberculosis
- Neisseria catarrhalis
- Phytomonas tumefaciens
- Proteus vulgaris
- Pseudomonas aeruginosa
- Pseudomonas
- fluorscens (bioflims)
- Pseudomonas putida
- Salmonella choleraesuis
- Salmonella enteritidis
- Salmonella typhimurium
- Salmonella typhosa
- Salmonella paratyphi
- Sarcina lutea
- Seratia marcescens
- Shigella dysenteriae
- Shigella flexnaria
- Shigella paradysenteriae
- Spirllum rubrum
- Staphylococcus albus
- Staphylococcus aureus
- Streptococcus ‘C’
- Streptococcus faecalis
- Streptococcus hemolyticus
- Streptococcus lactis
- Streptococcus salivarius
- Streptococcus viridans
- Torula rubra
- Vibrio alginolyticus and angwillarum
- Vibrio clolarae
- Vibrio comma
- Virrio ichthyodermis NC-407
- V. parahaemolyticus
CHAMPIGNONS ET SPORES/MOISISSURES
- Aspergillus candidus
- Aspergillus flavus (yellowish-green)
- Aspergiltus glaucus (bluish-qreen) Aspergillus niger (black)
- Aspergillus terreus, sattoi & oryzac
- Botrytis allii
- Colletotrichum lagenarium
- Fusarium oxysporum
- Grotrichum
- Mucor recomosus A & B (white-gray)
- Mucor piriformis
- Oospora lactis (white)
- Penicillium cyclopium
- P. chrysogenum and citrinurn
- Penicillium digitatum (olive)
- Penicillium glaucum
- Penicillium expansum (olive)
- Penicillium egyptiacum
- Penicillium roqueforti (green)
- Rhizopus nigricans (black)
- Rhizopus stolonifer
CHAMPIGNONS PATHOGENES
- Alternaria solani
- Botrytis cinerea
- Fusarium oxysporum
- Monilinia fruiticola
- Monilinia laxa
- Pythium ultimum
- Phytophthora erythroseptica
- Phytophthora parasitica
- Rhizoctonia solani
- Rhizopus stolonifera
- Sclerotium rolfsii
- Sclerotinia sclerotiorum
KYSTES
- Cryptosporidium parvum
- Giardia lamblia
- Giardia muris
LEVURES
- Levure de boulanger
- Brettanomyces
- Candida albicans-toutes formes
- Gâteau de levure commun
- saccharomyces cerevisiae
- saccharomyces ellipsoideus
- saccharomyces sp.
ALGUES
- Chlorella vulgaris
- Thamnidium
- Trichoderma viride
- Verticillium albo-atrum
- Verticil Hum dahliae
PROTOZOAIRES
- Paramécie
- Nématode oeufs
- Chlorella vulgaris (algues)