Les impacts environnementaux des Polyfuorakyles (PFAS)

 

La définition des Polyfluorakyles

 

Les polyfluorakyles, ou PFAS, sont des composés chimiques définis par une structure où le fluor et le carbone se combinent pour former un lien solide. Le fluor a la particularité de s’associer fermement au carbone donnant lieu à une chaîne carbonée hydrophobe et lipophobe résistant à presque toutes attaques chimiques. Cette caractéristique est exploitée dans diverses applications industrielles comme le téflon, célèbre pour son utilisation comme revêtement antiadhésif en cuisine.

Cependant, l’utilisation intensive des PFAS soulève d’importantes préoccupations quant à leur toxicité environnementale. Ce sont des éléments bioaccumulables qui persistent durablement dans l’environnement après libération. De nombreuses études scientifiques indiquent qu’ils représentent une menace pour la faune marine et la santé humaine.

 

Les impacts sur l’environnement

 

Détérioration de l’air

La présence persistante des polyfluorakyles dans notre environnement provoque une dégradation notable de la qualité de l’air. Ces composés chimiques, libérés dans l’atmosphère, se transforment en polluants toxiques qui modifient sa composition originale. Ils ont également un impact important sur les écosystèmes qu’ils perturbent, créant un déséquilibre écologique aux conséquences encore mal évaluées.

Contamination des eaux et du milieu aquatique

Ces substances se retrouvent aussi dans nos cours d’eau, contribuant significativement à leur pollution. Les polyfluorakyles résistent à la décomposition naturelle – une caractéristique qui facilite leur accumulation continue au sein de nos rivières et océans. Cette contamination menace non seulement les espèces aquatiques mais aussi tout le réseau alimentaire en raison du potentiel bioaccumulatif toxique des produits chimiques. Nous ne pouvons plus ignorer la détérioration continue du milieu marin par cette pollution insidieuse qui est une réalité préoccupante.

 

Les risques pour la santé humaine

 

Accumulation dans l’organisme

Les Polyfluorakyles, par leur nature persistante et bioaccumulative, s’infiltrent subtilement dans les tissus corporels. La présence de ces substances peut provoquer diverses maladies allant des allergies à certains cancers.

Ces agents chimiques perturbent plusieurs systèmes du corps humain. Ils se manifestent comme neurotoxiques, cardiotoxiques et immunotoxiques. Les dysfonctionnements neurologiques qu’ils déclenchent sont souvent irréversibles. Par ailleurs, ils agissent en tant que perturbateurs endocriniens en interférant avec la régulation hormonale normale de l’organisme.

Effets à long terme

L’exposition continue aux polyfluorakyles entraîne de graves conséquences sur le long terme dont la mutation génétique et l’infertilité qui peuvent être transmises sur plusieurs générations. Pour protéger notre environnement et limiter ces importants risques sanitaires liés aux Polyfluoralkyles, un traitement efficace est celui de l’ozonation de l’eau . Cette technique innovante permet surtout d’éliminer une grande partie des polluants organochlorés potentiellement toxiques pour notre écosystème ainsi que pour la santé humaine .

 

La solution de l’ozonation

 

Traitement par l’ozone

L’utilisation de l’ozone en tant qu’agent oxydant permet de traiter les PFAS. L’oxydation de ces composants est réalisée grâce à une rupture chimique. Cependant l’ozonation peut être associé avec d’autres méthodes afin d’augmenter le taux d’élimination. L’AOP, qui est un procédé d’oxydation avancée, permet d’obtenir d’excellents résultats en matière de traitement. Ce procédé est d’ailleurs utilisé dans de nombreuses applications de traitement des eaux usées dans les stations d’épuration à titre d’exemple. Ce procédé est économique comparativement à d’autres sur le marché, nécessitant néanmoins application déterminée en amont d’un projet qui prend en compte plusieurs paramètres.

Une étude a été réalisée et expliquée sur ScienceDirect : « Élimination des PFAS des lixiviats des décharges par fractionnement de la mousse à l’ozone : optimisation du système et quantification de l’adsorption« . Le fractionnement de la mousse à l’ozone a éliminé plus de 90 % des PFAS à longue chaîne du lixiviat des décharges.

Notre service ingénierie est à votre disposition pour étudier la mise en place d’une installation d’ozonation ainsi que pour vous accompagner dans votre réflexion.