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Traitement à l’ozone pour éradiquer les dreissena polymorpha

 

Les dreissena polymorpha

 

Les dreissena polymorpha, communément appelées moules zébrées, sont des invertébrés bivalves d’origine eurasienne. Elles se distinguent par leurs coquilles à rayures distinctes et leur capacité à s’accrocher en grand nombre sur divers substrats solides.

Introduites accidentellement en Amérique du Nord dans les années 1980 via le trafic maritime, ces espèces invasives prolifèrent rapidement dans de nombreux écosystèmes aquatiques, provoquant un impact écologique majeur. Leurs populations massives perturbent la chaîne alimentaire locale en compétition directe avec d’autres organismes filtreurs pour les ressources alimentaires disponibles.

Elles sont également une nuisance économique significative pour l’industrie de l’eau potable et du refroidissement industriel car elles bloquent souvent les conduits et les tuyaux par accumulation biofouling (bio-encrassement par la formation d’une couche d’êtres vivants sur une surface en contact permanent ou fréquent avec de l’eau). Elles provoquent également des problèmes dans les filtres par leur capacité à s’agglutiner et à obstruer les moindres orifices. Cela entraîne des coûts opérationnels supplémentaires importants liés au nettoyage et à la maintenance. L’impact sur les débits est également important.

Diverses méthodes ont été utilisées pour contrôler leur propagation rapide, allant de l’extraction manuelle aux produits chimiques toxiques. Récemment cependant, le traitement de l’ozone a été exploré comme une alternative potentiellement plus respectueuse de l’environnement pour combattre efficacement cette espèce invasive sans utilisation de produits chimiques et donc de rejets.

 

Le traitement par l’ozone

 

Application directe de l’ozone

L’application directe d’ozone dans l’eau agit en détruisant les tissus mous des mollusques, causant ainsi leur mort par oxydation. Le traitement par ozone s’effectue généralement à travers un système d’injection qui disperse le gaz dans l’eau contaminée par ces bivalves avec un système de bullage ou une injection en amont.

Éléments pour une efficacité du traitement

Le pouvoir destructeur de l’ozone sur les dreissena polymorpha est indéniable, mais il existe toutefois des éléments à prendre en compte. La concentration du gaz et la durée de son exposition sont deux facteurs cruciaux pour garantir une élimination totale des moules zébrées. Nos équipes sont à votre disposition pour étudier ces paramètres.

 

La purification et la désinfection

 

Filtration optimale

L’élimination des dreissena polymorpha nécessite une filtration minutieuse tout au long du process. Les systèmes de filtration à la fine pointe de la technologie sont capables d’arrêter ces mollusques invasifs dès leur entrée dans les systèmes d’alimentation en eau. La combinaison du prétraitement par coagulation-floculation et du filtrage mécanique permet d’éliminer efficacement ces organismes indésirables.

Traitement complet de l’eau

Le recours à un processus intégré assure un traitement global et efficace de l’eau. Après avoir été soumise au traitement initial par ozonation pour éradiquer les micro-organismes nuisibles tels que les bactéries et les virus, puis passée à travers des filtres spécifiques pour se débarrasser des particules solides telles que les dreissena polymorpha, l’eau subit finalement une désinfection finale avant son retour dans le réseau hydraulique général . Ainsi ce protocole garantit une eau propre , sans risque sanitaire.

 

Les résultats observables

 

Suite à l’application du traitement à l’ozone sur les dreissena polymorpha, divers résultats observables ont été notés. Le premier constat majeur est la perturbation notable du cycle reproductif chez ces mollusques invasifs. L’interruption de ce cycle a un impact direct sur leur propagation dans le milieu aquatique. En parallèle, une diminution significative de la taille des individus adultes a été enregistrée. La réduction de leur taille influence directement leur capacité à coloniser et infester d’autres zones aquatiques.

Notre expérience montre également que l’ozone provoque une modification structurelle des coquilles des dreissena polymorpha. Cette altération rend ces dernières plus fragiles. Le résultat final concerne la survie globale des populations traitées avec l’ozone qui est sensiblement affectée, conduisant ainsi à un déclin rapide du nombre d’individus présents dans le milieu concerné.