Utilisation de l’ozone pour la culture des champignons
Dans l’industrie de la culture des champignons, la désinfection des champignonnières est une donnée qui ne doit pas être négligée pour une exploitation performante. L’objectif est d’assurer une production en éliminant ou en réduisant les parasites et les maladies. Il existe au dernier recensement environ 50 à 60 exploitations qui cultivent le célèbre champignon de Paris, le pleurote ou le shiitake.
Parmi les diverses méthodes sans produits chimiques, l’ozone se distingue par son efficacité et sa sécurité.
L’importance de la désinfection des champignonnières
La contamination par des agents pathogènes des zones de culture peut générer des pertes de récoltes et compromettre gravement le développement des champignons. Une politique sanitaire rigoureuse et l’assainissement systématique des champignonnières sont donc des conditions essentielles de leur pérennité.
L’importance de cette démarche de prévention est d’autant plus nécessaire du fait des spécificités de l’environnement. L’humidité et la chaleur, nécessaires pour le développement des champignons, sont également un terreau propice à la prolifération des agents contaminants.
Il permet de purifier ces environnements de production. Il existe plusieurs solutions d’utiliser l’ozone pour le traitement des champignonnières.
L’ozone gazeux
L’utilisation d’un générateur d’ozone gazeux permet de réaliser des traitements de l’air environnement ainsi que des surfaces. Cette opération est souvent réalisée dans les lieux de stockage, de conditionnement et dans les outils logistiques (camion, véhicules divers de transport).
Son utilisation permet de réaliser une rupture des enveloppes bactériennes et virales, agissant comme un véritable antibactérien et virucide. En outre l’ozone possède également une utilité en tant que désodorisant, éliminant les odeurs tout en purifiant.
Une étude réalisée en 2021 en Pologne montre l’effet de l’ozone selon la durée d’application et la durée de stockage. Visiblement, cela améliore leur qualité et sécurise leur production à un niveau sanitaire satisfaisant et permet d’être utilisée comme une technologie supplémentaire (Département de technique et de développement alimentaire, Institut des sciences de la nutrition humaine, Université des sciences de la vie de Varsovie, rue Nowoursynowska 159c, 02-776 Varsovie, Pologne).
L’application est simple et ne nécessite pas de modifications des structures des cultures de champignons. La mise en place d’un générateur d’ozone au sein des locaux à traiter permet de réaliser rapidement des opérations de désinfection.
L’eau ozonée
La contamination dans les cultures de champignons provient souvent, comme dans d’autres cultures, de l’eau. Dès lors un traitement de l’eau est souvent nécessaire pour éviter la transmission des germes. L’eau ozonée est obtenue grâce à nos générateurs d’ozone.
Traitement des systèmes d’irrigation à l’ozone
L’eau ozonée est extrêmement efficace pour tuer les microbes, les virus ainsi que pour éliminer le biofilm. La méthode de désinfection par voie liquide à l’ozone est essentielle pour assurer la salubrité de l’eau. Comme désinfectant, l’ozone est un rempart efficace contre tous les micro-organismes nuisibles présents dans l’eau.
Traitement du substrat des champignons
L’eau ozonée permet de réaliser une réoxygénation du substrat de manière efficace. L’ozone présent dans l’eau redevient rapidement de l’oxygène et permet donc un traitement du substrat. In fine cela ne nécessite pas d’utilisation de produits chimiques.
Désinfection des surfaces et des outils à l’eau ozonée
L’ozone sous forme aqueuse permet de désinfecter l’ensemble des surfaces, des sols, des murs ainsi que des outils de production afin d’éliminer les germes. Qu’il s’agisse de conteneurs, de seaux, de mélangeuses, de remplisseuse, de broyeurs, des cagettes ou des frigos, l’ozone est en mesure de traiter sans produits chimiques. Cela en fait un outil environnemental.
Lire également notre article : L’eau ozonée pour désinfecter les surfaces
Productivité de l’ozone et impact environnemental
Enfin, l’emploi de l’ozone pour la désinfection des champignonnières a un impact positif sur la productivité et permet de réaliser des économies, grâce à sa capacité à agir rapidement et efficacement. L’ozone, grâce à son pouvoir d’oxydation, neutralise rapidement les champignons pathogènes, ce qui permet une meilleure rotation des cultures et une utilisation optimale des installations. En résumé, grâce à ces facteurs, l’ozone est un allié incontournable pour la désinfection des champignonnières.
Les lampes UV-C, une alternative à l’ozone
Cette alternative tient toutes ses promesses. Il s’agit de déterminer à quel niveau d’ultraviolet il est nécessaire de réaliser ce type d’opérations. Il s’agit d’un moyen pour améliorer la qualité et la conservation. L’utilisation de lampe germicide de type UV-C est également une solution performante. Cela a été testé avec succès chez nos clients pour le traitement du shiitake.
Désinfection des surfaces et des outils par lampes UV-C
Une longueur d’ondes de 254 nanomètres avec une lampe UV-C permet de désinfecter un support et d’inactiver les différents micro-organismes présents sur les surfaces ou les outils notamment les virus, les bactéries, les moisissures ainsi que les levures. L’application est simple. Il suffit de mettre la surface sous le rayonnement pour obtenir une désinfection. Cela étant la seule difficulté réside dasn les zones d’ombres, c’est-à-dire les parties qui ne sont pas exposées au rayonnement (par exemple le dessous d’une table).
Désinfection de l’eau par UV-C
L’eau put être également traitée et désinfecter par des systèmes de ce type afin d’obtenir une eau exempte de bactéries, de virus ou d’algues.
Lutte contre le pseudomonas entre autres
L’utilisation de lampes UV-C pour lutter contre le pseudomonas s’avère extrêmement efficace. L’exposition des champignons, comme pour le Shiitake par exemple, a permis d’éliminer cette bactérie et d’améliorer la croissance du champignon. Nos clients utilisent déjà ce procédé.
Augmentation de la vitamine D
Une étude a montré que l’exposition à la lumière UV-C augmentait la vitamine D2 dans les chapeaux et les tiges des champignons de Paris (Article sur le site du gouvernement canadien)
