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L’ozone et la grippe aviaire

 

Nature de la Grippe Aviaire

 

La grippe aviaire, également connue sous le nom d’influenza aviaire, est une infection virale qui peut affecter toutes les espèces d’oiseaux. Elle est causée par des virus de la famille des Orthomyxoviridae. Plus précisément, ce sont les virus de type A qui en sont responsables.

Ces virus se répartissent en sous-types selon deux protéines présentes à leur surface : Les plus préoccupants pour la santé publique sont H5, H7 et H9.

La grippe aviaire est classifiée comme faiblement pathogène (LPAI) ou fortement pathogène (HPAI), selon la gravité des symptômes qu’elle provoque chez les oiseaux infectés. Les souches HPAI peuvent entraîner une mortalité élevée chez ces derniers et posent également un risque potentiel pour la santé humaine.

Il est important de noter que si le passage du virus de l’oiseau à l’humain reste rare, il peut néanmoins survenir lors d’un contact étroit ou prolongé avec des animaux infectés ou leur environnement contaminé, notamment pour les personnes travaillant dans le secteur et en contact permanent.

 

Symptômes chez les Volailles

 

Les symptômes sont divers et dépendent de la souche du virus. En situation d’infection hautement pathogène, les oiseaux exposés peuvent présenter une mortalité élevée – parfois atteignant 100% en 48 heures.

Les signes cliniques courants incluent des troubles respiratoires (éternuements, toux), une baisse de l’appétit et une production réduite d’œufs chez les poules pondeuses. Des hémorragies internes et externes peuvent aussi survenir dans certains cas graves.

 

Transmission et Propagation de la grippe aviaire

Moyens de Transmission

 

La grippe aviaire, aussi appelée influenza aviaire, est une infection virale qui se propage principalement parmi les oiseaux. Les virus de la grippe aviaire sont habituellement spécifiques à leur espèce hôte ; c’est-à-dire qu’ils infectent certaines espèces d’oiseaux et non d’autres.

Le principal mode de transmission du virus est le contact direct entre un oiseau sain et les sécrétions ou excréments d’un oiseau infecté. Le virus peut survivre pendant une période prolongée dans l’environnement, en particulier lorsque celui-ci est humide et froid. Il peut ainsi être ingéré par des oiseaux sains qui entrent en contact avec cet environnement contaminé.

 

Facteurs Favorisant sa Propagation

 

Plusieurs facteurs favorisent la propagation rapide du virus de la grippe aviaire. Parmi eux figurent les conditions d’élevage intensif des volailles dans certaines régions du monde où des milliers d’oiseaux vivent ensemble dans un espace restreint. Cette proximité facilite grandement le passage du virus d’une volaille à une autre.

Par ailleurs, les mouvements migratoires des oiseaux sauvages peuvent également contribuer à la diffusion du virus sur de grandes distances. Le commerce international de volailles vivantes ou encore leurs produits dérivés constituent autant de voies possibles pour la propagation transfrontalière du virus.

 

L’efficacité de l’ozone dans la prévention de la grippe aviaire

 

Propriétés de l’ozone

 

L’ozone, un oxydant puissant, est une molécule composée de trois atomes d’oxygène. Sa propriété principale réside dans son fort potentiel redox qui le rend extrêmement réactif. Il agit comme un désinfectant et décontaminant efficace, capable de neutraliser une gamme variée d’agents pathogènes grâce à sa forte capacité d’oxydation.

En plus de ses propriétés antimicrobiennes, l’ozone détient également une action biocide. Cette fonction réside dans la capacité du gaz à provoquer la réduction ou même l’inactivation des micro-organismes nuisibles tels que les virus et les bactéries.

L’efficacité de cette technique se révèle particulièrement probante face à la grippe aviaire. Appliquée en complément des mesures traditionnelles d’hygiène et de quarantaine, elle permet non seulement une désinfection approfondie mais renforce aussi notre barrière immunitaire face au H5N1. L’ozonation, un processus d’éradication de microorganismes par l’ozone, offre une réponse. En tant que désinfectant puissant, l’ozone désactive efficacement divers types de virus.

 

Traitement de l’eau avec l’Ozone

 

L’O3 est capable d’éliminer les micro-organismes pathogènes et les impuretés présents dans l’eau sans laisser aucun résidu chimique après son application.

La technique consiste à injecter de l’ozone dans l’eau à traiter. Les molécules d’ozone oxydent alors les substances indésirables qu’elles rencontrent en chemin, rendant ainsi la purification effective. C’est un outil précieux dans la prévention de diverses maladies comme la grippe aviaire en assurant une eau propre aux volailles.

La circulaire DGS/SD 7A no 2006-235 du 30 mai 2006 relative aux mesures de prévention et aux modalités de gestion des risques sanitaires liés à la présence dans l’eau de virus Influenza aviaire hautement pathogène (eaux destinées à la consommation humaine, eaux de baignade et eaux usées) aborde son utilisation avec une concentration de 0.4 mg/l pendant une durée de 4 minutes pour atteindre un log d’abattement de 4 log (99.99 % d’efficacité).

L’ANSES aborde également le sujet dans un rapport sur le sujet Virus Influenza pandémique A (H1N1)

 

Purification de l’air avec Ozone

 

L’utilisation de générateurs d’ozone pour purifier et désodoriser l’air est également courante. En plus du nettoyage vis-à-vis des particules dangereuses, ce processus contribue aussi au rafraîchissement général des espaces en éliminant des odeurs désagréables.

 

 

ozone et grippe aviaire pour protéger les élevages de volailles et d'oiseaux

 

 

Efficacité de l’ozone dans les élevages industriels

 

Les élevages industriels, quant à eux, présentent un environnement plus contrôlé où le recours à l’ozone est tout aussi bénéfique. Malgré le caractère confiné de ces exploitations – souvent désignées sous le terme ‘fermé’ – la propagation rapide de la grippe aviaire peut être entravée par une utilisation de l’ozone.

De plus, étant donné sa nature gazeuse et son potentiel oxydant élevé , il peut efficacement désinfecter l’air, les surfaces et même l’eau de boisson des volailles. Ainsi, malgré les défis que pose un environnement fermé, l’ozone s’avère être une solution efficace pour la prévention de la grippe aviaire dans les élevages intensifs.

 

Le coût de d’utilisation de l’ozone

 

L’optimisation du traitement par l’ozone nécessite certes un investissement initial, mais incarne une solution économique à long terme. La durabilité de cette méthode réside dans son efficience et son caractère circulaire. Les coûts engendrés sont ainsi largement compensés par la diminution des pertes liées à la grippe aviaire, prouvant que cette innovation est aussi responsable qu’économique.

Pour bénéficier de nos conseils n’hésitez pas à nous contacter