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Traitement à l’ozone de l’eau et de l’air comme technologie de désinfection alternative

 

Sujet de l’étude

 

 

L’ozone est connu depuis de nombreuses années pour sa capacité à être utilisé dans les procédures de désinfection. Cette étude est parue dans le du 1er mars 2017 (58(1) : E48-E52 

L’objectif de celle-ci a été de démontrer la capacité de l’ozone sous sa forme gazeuse et sous sa forme aqueuse à réduire les contaminations microbiennes de l’air et de l’eau. Cette étude a été réalisée par une équipe de chercheurs italiens : M.Martinelli (Département de médecine interne, Ospedale San Pietro FSF, Rome, Italie.), F.Giovannangeli (Département de médecine interne, Ospedale San Pietro FSF, Rome, Italie), S.Rotunno (Département de médecine interne, Ospedale San Pietro FSF, Rome, Italie), CM Trombetta (Département de médecine moléculaire et développementale, Université de Sienne, Italie) et E.Montomoli (Département de médecine moléculaire et développementale, Université de Sienne, Italie).

 

Résumé de l’étude

L’étude démontre l’efficacité de l’ozone dans le cadre des traitements de désinfection après utilisation de différentes méthodes :

« Nous avons étudié l’efficacité du traitement à l’ozone (aqueux et gazeux) en tant que technologie de désinfection alternative aux désinfectants conventionnels courants pour réduire la contamination microbienne de l’eau et de l’air. MÉTHODES : L’ozone a été ajouté pendant 20 minutes à un volume bien défini d’eau et d’air par le système nommé « Ozonomatic® ». L’efficacité de l’ozonation a été déterminée en comptant les UFC/m3 ou ml de bactéries présentes dans des échantillons d’air ou d’eau prélevés avant (T0) et après (T1) l’ajout d’ozone et en comparant la charge microbienne des différentes bactéries présentes dans des échantillons ozonisés et non ozonisés. . RÉSULTATS : Lorsque l’équipement d’ozonation était situé à 30 cm de la surface de l’eau de la baignoire dans laquelle les bactéries étudiées ont été inoculées, le traitement a permis de réduire la charge microbienne totale présente dans l’aérosol de 70,4 % à une température de 36°C pendant 48 heures. A l’inverse, à 22°C pendant 5 jours, seule une diminution modeste (9,1%) a été observée. Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa ont été complètement éliminés. Une réduction de 93,9% a été observée pour Staphylococcus aureus, suivi de Streptococcus faecalis (25,9%). L’ajout d’ozone à l’eau a permis d’éliminer presque entièrement Staphylococcus aureus (réduction de 98,9 %) et également d’exercer un fort impact sur Legionella pneumophila (réduction de 87,5 %). Streptococcus faecalis et Pseudomonas aeruginosa ont montré une diminution de 64,2 % et 57,4 %, respectivement. A l’inverse, seule une réduction de 26,4 % a été observée pour la bactérie Escherichia coli. Cette étude a montré que l’ajout d’ozone dans l’air a exercé une réduction modeste sur la charge microbienne à 36°C, alors qu’aucun effet n’a été observé à 22°C. CONCLUSIONS : Les traitements à l’ozone aqueux et gazeux étaient efficaces contre les contaminants microbiens, réduisant le CFU des micro-organismes étudiés. Ces résultats confirment l’efficacité du traitement de désinfection à l’ozone de l’eau et de l’air ; en particulier, il constitue une alternative extrêmement prometteuse, permettant la possibilité de réutiliser l’eau contaminée. »

 

Résultats de l’étude

 

« Parmi les micro-organismes étudiés, S. aureus a affiché la plus grande réduction (98,9 %) après le traitement d’ozonation, étant presque complètement éliminé. L’ozonisation a également exercé un fort impact sur L. pneumophila (réduction de 87,5%). Concernant S. faecalis et P. aeruginosa , l’ajout d’ozone à l’eau a permis d’éliminer plus de la moitié des cellules microbiennes, obtenant une réduction de 64,2 % et 57,4 %, respectivement. A l’inverse, seule une réduction de 26,4 % de la bactérie E. coli a été observée. Une légère réduction (16,6 %) a été observée chez les mycètes incubés à 22°C.

La charge microbienne totale mesurée à 36°C a révélé une diminution de 71,5% ; ceci est conforme à tous les pourcentages trouvés pour les micro-organismes individuels, constitués par la totalité des bactéries mentionnées ci-dessus. A 22°C, une réduction microbienne plus faible a été observée (16,7%) »

 

Conclusion

 

Encore une fois, cette étude prouve l’efficacité de l’ozone et sa capacité à éliminer ou désactiver les pathogènes du fait de son fort pouvoir oxydant.

Pour lire la totalité de cette étude et ses résultats :  http://europepmc.org/article/MED/28515631#free-full-text

Les références de cette étude : Martinelli M, Giovannangeli F, Rotunno S, Trombetta CM, Montomoli E. Traitement à l’ozone de l’eau et de l’air comme technologie de désinfection alternative. Journal de médecine préventive et d’hygiène. Mars 2017 ;58(1) :E48-E52. PMID : 28515631 ; PMCID : PMC5432778.