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Inactivation des résidus d’antibiotiques avec les UV-C

 

L’élimination des résidus d’antibiotiques dans l’eau est un enjeu environnemental important, et les technologies UV-C sont une solution efficace pour cette problématique. Voici un aperçu des principes et de l’efficacité de cette méthode.

 

Principe de fonctionnement des UV-C

Les UV-C sont des rayons ultraviolets avec des longueurs d’onde entre 200 et 280 nanomètres. Ils ont des propriétés germicides, ce qui signifie qu’ils peuvent inactiver les microorganismes en endommageant leur ADN. Cette même propriété peut être utilisée pour dégrader des contaminants organiques comme les résidus d’antibiotiques.

 

Mécanisme d’action

Les UV-C, par photolyse directe, peuvent casser directement les liaisons chimiques dans les molécules d’antibiotiques, menant à leur décomposition. Les UV-C peuvent également produire des radicaux libres (comme des hydroxyles) dans l’eau, qui sont des agents oxydants puissants capables de décomposer les molécules d’antibiotiques.

 

Avantages des UV-C

Les UV-C peuvent dégrader les résidus d’antibiotiques en quelques minutes.  Et contrairement à d’autres méthodes de traitement (hormis l’ozonation), les UV-C n’ajoutent pas de produits chimiques dans l’eau et peuvent cibler une importante variété de contaminants organiques.

 

Études et résultats

Des études ont montré que les UV-C peuvent efficacement dégrader divers antibiotiques tels que la ciprofloxacine, l’amoxicilline, et la tétracycline. Par exemple, une étude a démontré que plus de 90 % de la ciprofloxacine peuvent être dégradés en moins de 10 minutes sous irradiation UV-C.

Les UV-C représentent une technologie viable pour l’élimination des résidus d’antibiotiques dans l’eau, offrant une solution rapide et sans ajout de produits chimiques. Cependant, pour une efficacité optimale, il est important de bien concevoir et entretenir les systèmes UV-C et de considérer les spécificités des antibiotiques ciblés.